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Montbéliard : Je préfère qu’on reste ennemis
Se prendre un râteau au terme d'un rendez-vous galant, c'est souvent compliqué à encaisser. Si dur d'ailleurs que, parfois, parmi ces candidats ajournés, il s'en trouve pour vouloir faire souffrir par vengeance celui ou celle qui les a recalés. A l'exemple de cet ingénieur Montbéliardais de 39 ans s'étant acharné durant l'année 2013 à souiller la réputation d'une jeune femme qu'il avait rencontrée sur Internet puis dans le monde sensible, à l'occasion d'une promenade qui n'avait donc pas convaincu cette dernière d'aller plus loin avec lui.
Dès lors, c'est par l'envoi de SMS à la cordialité toute relative qu'il aura commencé à la harceler… tout en créant en parallèle un faux compte Facebook reprenant le nom et les photos de la demoiselle. Le tout complété de publications un tantinet graveleuses invitant notamment les élèves de cette enseignante de lycée à se rendre chez elle pour passer du bon temps…
Ce que, vous pensez bien, certains sacs d'hormones émoustillés n'auront pas manqué de prendre pour argent comptant, en se présentant un soir devant sa porte ! Une venue ayant naturellement bien moins flatté que profondément secoué l'intéressée (sans parler de la gêne de ses crédules visiteurs), mais qui aura au moins eu l'avantage d'accélérer les choses, en motivant un dépôt de plainte qui débouchait sur l'interpellation rapide du rancunier prétendant, confondu grâce à l'adresse IP de son ordinateur.
Néanmoins pas disposé à s'avouer vaincu pour autant, il ne cessera par la suite de nier les faits, expliquant avoir été piraté, et obtenant même une relaxe temporaire en juin dernier pour vice de procédure, après avoir été condamné en première instance à 4 mois de prison ferme.
Reconvoqué la semaine dernière devant la justice (mais aux abonnés absents), notre goujat premier choix a finalement écopé d'un simple sursis, mais devra par contre s'acquitter d'une amende de 1 000 € et indemniser sa victime à hauteur de 2 500 €, au titre de préjudice moral.
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Dès lors, c'est par l'envoi de SMS à la cordialité toute relative qu'il aura commencé à la harceler… tout en créant en parallèle un faux compte Facebook reprenant le nom et les photos de la demoiselle. Le tout complété de publications un tantinet graveleuses invitant notamment les élèves de cette enseignante de lycée à se rendre chez elle pour passer du bon temps…
Ce que, vous pensez bien, certains sacs d'hormones émoustillés n'auront pas manqué de prendre pour argent comptant, en se présentant un soir devant sa porte ! Une venue ayant naturellement bien moins flatté que profondément secoué l'intéressée (sans parler de la gêne de ses crédules visiteurs), mais qui aura au moins eu l'avantage d'accélérer les choses, en motivant un dépôt de plainte qui débouchait sur l'interpellation rapide du rancunier prétendant, confondu grâce à l'adresse IP de son ordinateur.
Néanmoins pas disposé à s'avouer vaincu pour autant, il ne cessera par la suite de nier les faits, expliquant avoir été piraté, et obtenant même une relaxe temporaire en juin dernier pour vice de procédure, après avoir été condamné en première instance à 4 mois de prison ferme.
Reconvoqué la semaine dernière devant la justice (mais aux abonnés absents), notre goujat premier choix a finalement écopé d'un simple sursis, mais devra par contre s'acquitter d'une amende de 1 000 € et indemniser sa victime à hauteur de 2 500 €, au titre de préjudice moral.
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Publié le vendredi 16 janvier 2015 à 09h15