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Besançon : Portrait au vitriol
Emboîtant le pas à Jamel Debbouze qui, en décembre dernier, s'était mis à dos les moches de Montbéliard en plein one-man-show télévisé avant de revenir sur ses propos, le comédien belge Benoît Poelvoorde n'y est à son tour pas allé avec des pincettes quand il s'est agi ce dimanche de faire la "promotion" d'une autre grande agglomération régionale (et pas des moindres) : Besançon.
Interviewé par La Nouvelle République à l'occasion de la sortie de son dernier film, le comédien volubile, habitué de son propre aveu à « [dire] n'importe quoi quand [il a] un verre dans le nez », aura en effet dressé un portrait très personnel (quoique !) de la capitale comtoise, dans laquelle il a tourné en 2008 La guerre des miss, sous la direction de Patrice Leconte.
Si l'acteur aura alors affirmé « garde[r] un excellent souvenir des habitants », on ne saurait en dire autant de la ville en elle-même qui, de mémoire, reste pour lui le lieu de tournage où « [il se sera] le plus ennuyé de [sa] vie », et où il aura donc « le plus bu ». La faute à une météo capricieuse (« devant toi, il y a le soleil ; tu te retournes, il grêle ») qui ferait ainsi de Besançon l'endroit idéal pour réaliser « des films sur la fin du monde ou les tueurs en série ». D'où « tout [son] respect » pour « les gens qui survivent à Besançon ».
Soit, autant le dire, une boutade qui n'aura pas vraiment été du goût de Jean-Louis Fousseret. Pointant du doigt la « fâcheuse tendance » des artistes « à déraper et à ne pas suffisamment réfléchir aux conséquences de leurs paroles », le premier édile, dont les zygomatiques semblent déjà crispés par les prochaines élections, aura ainsi regretté que le comédien ne « se cantonne [pas] à faire rire » comme il sait « très bien [le] faire », et ne soit d'ailleurs pas « [venu] le voir lors de son passage [à Besançon] », pour y suivre une visite guidée qui lui aurait donné à voir « tout autre chose de [la] ville ».
Une carence en autodérision que le maire bisontin aura conclue en préconisant à l'intéressé de « calmer un peu… l'absinthe ».
Ah, l'humour belge…
C.R
Interviewé par La Nouvelle République à l'occasion de la sortie de son dernier film, le comédien volubile, habitué de son propre aveu à « [dire] n'importe quoi quand [il a] un verre dans le nez », aura en effet dressé un portrait très personnel (quoique !) de la capitale comtoise, dans laquelle il a tourné en 2008 La guerre des miss, sous la direction de Patrice Leconte.
Si l'acteur aura alors affirmé « garde[r] un excellent souvenir des habitants », on ne saurait en dire autant de la ville en elle-même qui, de mémoire, reste pour lui le lieu de tournage où « [il se sera] le plus ennuyé de [sa] vie », et où il aura donc « le plus bu ». La faute à une météo capricieuse (« devant toi, il y a le soleil ; tu te retournes, il grêle ») qui ferait ainsi de Besançon l'endroit idéal pour réaliser « des films sur la fin du monde ou les tueurs en série ». D'où « tout [son] respect » pour « les gens qui survivent à Besançon ».
Soit, autant le dire, une boutade qui n'aura pas vraiment été du goût de Jean-Louis Fousseret. Pointant du doigt la « fâcheuse tendance » des artistes « à déraper et à ne pas suffisamment réfléchir aux conséquences de leurs paroles », le premier édile, dont les zygomatiques semblent déjà crispés par les prochaines élections, aura ainsi regretté que le comédien ne « se cantonne [pas] à faire rire » comme il sait « très bien [le] faire », et ne soit d'ailleurs pas « [venu] le voir lors de son passage [à Besançon] », pour y suivre une visite guidée qui lui aurait donné à voir « tout autre chose de [la] ville ».
Une carence en autodérision que le maire bisontin aura conclue en préconisant à l'intéressé de « calmer un peu… l'absinthe ».
Ah, l'humour belge…
C.R
Publié le vendredi 5 juillet 2013 à 14h49